Projeto Allan Kardec: "Diversidade da emissão de fluidos no ato mediúnico - Comunicação [28/11/1863]"


Acompanhando os trabalhos do Projeto Allan Kardec, organizado pela Universidade Federal de Juiz de Fora - UFJF-MG, trazemos aqui a contextualização de mais um documento inédito compartilhado pelo Museu AKOL - Allan Kardec Online, dirigido pelo nosso confrade Adair Ribeiro. O manuscrito, catalogado como "Comunicação [28/11/1863]", é a transcrição feita pelo codificador espírita de uma mensagem espiritual, datada de 28 de novembro de 1863 e recebida pela médium Srta. Chedeaux, tratando do tema "Diversidade da emissão de fluidos no ato mediúnico".

Saiba mais sobre o Projeto Allan Kardec.

A seguir, imagens do manuscrito original:

Fonte: portal do Projeto Allan Kardec

Confira a transcrição do documento, em francês:


Médium Mlle. Chedeaux

28 Novembre 1863

Diversité de l’émission des fluides dans l’acte médianimique

La direction de l’émission des fluides dans l’acte médianimique est un grand point pour obtenir de bonnes communications. Pour que l’Esprit incarné obtienne ces bonnes et identiques communications, il faut qu’il commence à se mettre en rapport avec l’Esprit par lequel il veut être influencé, ainsi fait un écrivain qui commence par se bien pénétrer de son sujet avant de le travailler.

La volonté exprimée fortement est le moteur qui met en action tous les fluides corporels humains, selon que cette volonté s’exerce sur les membres du corps humain, et les fluides spirituels humains selon qu’elle s’exerce sur la partie fluidique spirituelle de ce corps.

Ainsi que je l’ai dit, le corps incorruptible de l’Esprit étant composé du fluide spirituel et du fluide matériel sans alliage de la matière inerte, ne peut agir que de fluide à fluide et non de fluide à matière. Dans l’acte médianimique, l’Esprit projette son fluide sur celui du médium, et s’unissant à lui dans cette partie fluidique de son individu double ainsi sa force fluidique agissante sur la matière inerte et détermine par l’intermédiaire de son instrument corporel les effets qu’il eut produit avec le sien s’il l’eut possédé encore. Ceci est dit pour la médianimité physique ; mais dans la médianimité spirituelle, c’est une autre ordre d’effets fluidiques. Dans cette médiumnité que j’appellerai spirituelle puisque l’Esprit désincarné agit sur l’incarné par ses fluides spirituels seuls, l’action est toute autre ; l’union fluidique a toujours lieu, mais alors la force fluidique de l’esprit désincarné s’exerce sur les facultés cérébrales de l’incarné, & il n’a pas besoin du concours du corps inerte pour se manifester.

Pour me faire bien comprendre je ferai trois catégories de médianimité ; la médiumnité spirituelle seule, la médiumnité semi-corporelle, et la médiumnité passive ou corporelle complète. — Ces deux dernières sont ainsi désignées selon que le corps prête plus ou moins son concours.

Dans la médianimité spirituelle, il n’y a que les fluides cérébraux qui traduisent la pensée spirituelle : là, est l’intuition et l’audition intérieure. La réunion de ces deux facultés produit la semi-audition intérieure.

Dans la médiumnité semi-corporelle nous classerons les médiums voyants, les parlants, les auditifs extérieurs et les <psycographes> [psychographes], autant toutefois qu’ils ont, en même temps qu’ils traduisent par leurs sens corporels, l’intuition spirituelle, la compréhension générale.

Dans la troisième catégorie qui est celle de la médiumnité /2/ toute corporelle, nous placerons les médiums à effets physiques s’exerçant sur la matière inerte. Les médiums <psycographes> [psychographes] mécaniques purs, les transcripteurs et ceux qui écrivent en langues étrangères, les peintres et dessinateurs, enfin toute action médianimique où le corps seul agit sans la participation de l’intuition et de la volonté intelligente.

Ces trois catégories établies, occupons-nous de chacune d’elles et faisons bien comprendre l’action fluidique dans les manifestations produites par les Esprits désincarnés selon le genre de fluide qu’ils rencontrent chez l’incarné.

Dans la première catégorie, celle de la médiumnité spirituelle, l’Esprit agit sur l’incarné entièrement par ses fluides spirituels projetés sur le fluide spirituel seul de l’incarné ; ainsi par l’intuition, sa pensée frappe la pensée de l’incarné, qui, d’un aperçu a compris tout ce que l’Esprit voulait lui dire.

Dans l’audition intérieure, l’Esprit précise davantage sa pensée ; au lieu de montrer seulement le tableau en laissant l’incarné se l’expliquer, il prend lui-même la peine de le faire avec détails. Le médium auditif intérieur qui est en même temps intuitif peut très bien faire la différence de ces deux manières d’être influencé. Pour résumer : Dans l’intuition seule, l’incarné s’explique à lui-même ce que sa pensée a compris de la pensée de l’esprit. Dans l’audition intérieure, l’incarné accepte et comprend l'expression et l’explication donnée par l’Esprit lui-même.

Dans la semi-audition l’incarné est saisi par la pensée de l’Esprit, se l’explique, mais attend l’explication positive de l’Esprit ; c’est ce qui a lieu généralement dans les dictées. L’intuition préalable facilite la compréhension des explications de l’Esprit qui dicte.

Passons à la seconde catégorie, celle de la médiumnité semi-corporelle. Dans cet effet fluidique, l’Esprit a préalablement influencé l’incarné par l’intuition, mais il a besoin pour faire comprendre cette intuition de la faire mettre en action par les fluides matériels humains et pour cela, il se sert de celle de ces facultés avec laquelle son fluide peut le mieux s’harmoniser.

L’Esprit humain a besoin pour comprendre de voir la représentation de son idée, car sans cette représentation sensible il croit à une divagation de l’imagination lorsque ce qui est annoncé est en dehors des idées acquises ; aussi cette médianimité semi-corporelle a-t-elle son utilité et sa raison d’être. Mais les médiums qui sont dans cette catégorie peuvent devenir facilement médiums spirituels seuls parce que la double action de l’esprit sur les fluides du médium n’est ainsi double que pour faire acquérir aux étudiants et aux observateurs la conviction qu’il y a là autre chose que la volonté de celui qui se dit médium. Vous pouvez vous rendre compte de cette possibilité dans la médiumnité psychographique qui est la plus répandue ; le médium attend l’impulsion, et lorsqu’il l’a ressentie, il commence à écrire dans un caractère d’écriture qui n’est pas le sien, mais qui peu après le redevient complètement ; cela vous démontre que l’Esprit /3/ dictateur a pris la peine d’agir doublement au commencement de la communication, mais qu’à mesure qu’il a pénétré l’incarné du fluide de sa pensée, il a laissé de côté l’effet mécanique pour ne s’occuper que du sujet spirituel qu’il traite. Vous pourrez faire la même observation pour les médiums auditifs extérieurs qui commencent par entendre par le sens de l’ouïe et qui après ne peuvent plus préciser d’où leur vient le son qui, d’extérieur est devenu intérieur ; ainsi pour les parlants qui, influencés d’abord dans le sens matériel de la parole finit aussi par parler par lui-même et ne fait qu’exprimer la pensée qui luit en lui ; mais ces médianimités étant plus rares que les médianimités psychographiques, les observations sont moins faciles à faire.

Ces deux premières catégories sont l’effet des fluides spirituels seuls, ou mélangés ; mais dans la 3º catégorie, dans la médiumnité passive où les fluides corporels sont seuls employés, les effets sont tout à fait physiques et n’ont pas besoin des facultés cérébrales parce que l’Esprit désincarné n’agit que par son fluide périsprital matériel seul sur celui de l’incarné qu’il influence. Vous voyez dans cette médianimité que l’incarné n’a souvent conscience de ce qu’il fait qu’au moment où l’action est produite tandis que dans la médianimité semi-corporelle l’incarné est saisi de ce qu’il va produire.

La médianimité passive corporelle est celle qui se rencontre le plus généralement chez les personnes peu instruites ou peu dématérialisées, et cela se comprend par l’influence de la matière sur les fluides.

J’ai dit déjà que l’amélioration morale et le progrès intellectuel déterminent un raffinement et une éthérisation dans les fluides humains, or, un incarné dont les fluides sont plus épurés, plus subtils prêtera moins de force à un Esprit inférieur dont les fluides sont matériels, qu’un autre incarné dont les sensations fluidiques sont à son niveau puisque pour produire les effets médianimiques, il faut la similitude des fluides.

J’ai déjà démontré que l’Esprit désincarné agit dans la médianimité par les fluides périspritaux, et par analogie de ces fluides avec ceux de l’incarné qu’il influence.

Un esprit matériel ayant les fluides périspritaux matériels dominants, n’aura de facilité qu’à produire des effets médianimiques matériels, et ne pourra s’élever bien haut dans des manifestations spirituelles, si, par une sorte d’avancement intellectuel et sensitif il correspond avec un médium ayant une faculté physique jointe à une faculté semi-corporelle. Ici, je ferai remarquer que la médianimité n’a point de distinction bien tranchée ; on fait ces distinctions pour l’étude, mais il est rare que tous les incarné [n’aient] pas en eux plusieurs facultés réunies, seulement à divers degrés de force ; nous nous occupons nous pour nos études de celles qui présentent un côté saillant bien <distinct> ; l’étude approfondie des détails /4/ fera ensuite voir les alliances des facultés diverses chez un même incarné, alliances qui le met en rapport avec diverses influences fluidiques.

Mais revenons à notre explication de l’effet médianimique matériel produit par l’union des fluides identiques chez l’Esprit et chez l’incarné. Vous observerez que toujours l’esprit choisit son médium en rapport avec la nature de ses fluides parce qu’agissant sur les fluides et par l’union de ses fluides propres avec ceux du médium, il lui faut un médium, semblable à lui fluidiquement, donc il y a affinité de matérialité et d’avancement entre les médiums et leurs Esprits. Je fais cependant une réserve pour les cas d’obsession, je parle ici de la médiumnité simple, s’exerçant dans des conditions naturelles.

La similitude des fluides étant établie, l’Esprit agit par eux et produit comme je l’ai dit les effets médianimiques corporels puisqu’il agit sur le système corporel de l’incarné qui sert de médium.

Je termine cette étude en affirmant qu’il y a toujours identité fluidique entre l’Esprit et son médium, et que les anomalies qui se rencontrent de médiums ignorants produisant des manifestations hors de leur portée, ou des médiums instruits n’en produisant que d’inférieures à leurs capacités, sont les résultat d’une combinaison fluidique composée qui demande à être étudié. Cette étude ouvrant une nouvelle voie dans la science fluidique, nous terminerons ici cette instruction, nous réservant de la continuer lorsque nous aurons étudié l’action des fluides sensitifs dans la médiumnité.


Agora, vamos à tradução da comunicação:


Médium Senhorita Chedeaux

28 de Novembro de 1863

Diversidade da emissão de fluidos no ato mediúnico

A direção da emissão dos fluidos no ato da mediunidade é um grande ponto para obter boas comunicações. Para que o Espírito encarnado obtenha essas boas e idênticas comunicações, é necessário que ele comece a se comunicar com o Espírito pelo qual quer ser influenciado, assim como faz um escritor que começa se aprofundando bem em seu tema antes de trabalhá-lo.

A vontade expressa fortemente é o motor que coloca em ação todos os fluidos corporais humanos, conforme essa vontade se exerce sobre os membros do corpo humano, e [também] os fluidos espirituais humanos, conforme ela se exerce sobre a parte fluídica espiritual desse corpo.

Como eu disse, sendo o corpo incorruptível do Espírito composto dos fluidos espiritual e material, sem a ligação da matéria inerte, age somente de fluido para fluido, e não de fluido para matéria. No ato mediúnico, o Espírito projeta seu fluido sobre o do médium e, unindo-se a ele nessa parte fluídica de seu indivíduo, dobra, assim, sua força fluídica operante sobre a matéria inerte, e determina, por intermédio de seu instrumento corporal, os efeitos que teria produziu com o seu, se ainda os possuir. Isto é dito pela mediunidade física, mas, na mediunidade espiritual, há outra ordem de efeitos fluídicos. Nesta mediunidade que chamarei espiritual, já que o Espírito desencarnado age sobre o encarnado somente pelos seus fluidos espirituais, a ação é completamente diferente; a união fluídica sempre acontece, mas agora a força fluídica do espírito desencarnado se exerce sobre as faculdades cerebrais do encarnado, e não tem necessidade da contribuição do corpo inerte para manifestar-se.

Para me fazer entender, determinarei três categorias de mediunidade: a mediunidade unicamente espiritual, a mediunidade semi-corporal e a mediunidade passiva ou corporal completa. — Essas duas últimas são assim designadas conforme o corpo prestar mais ou menos assistência.

Na mediunidade espiritual, há apenas os fluidos cerebrais que traduzem o pensamento espiritual: isso é a intuição e a audição interior. A união dessas duas faculdades produz a semi-audição interior.

Na mediunidade semi-corporal, classificaremos os médiuns videntes, os falantes, os auditivos exteriores e os psicógrafos, porém, desde que tenham, ao mesmo tempo que traduzem através de seus sentidos corporais, tanto a intuição espiritual, quanto a compreensão geral.

Na terceira categoria, que é aquela da mediunidade /2/ completamente corporal, colocaremos os médiuns de efeito físico se exercendo sobre a matéria inerte. Os médiuns psicógrafos, mecânicos puros, os transcritores e aqueles que escrevem em línguas estrangeiras, os pintores e desenhistas, enfim, toda ação mediúnica onde o corpo age sozinho, sem a participação da intuição e da vontade inteligente.

Estabelecidas essas três categorias, ocupemo-nos de cada uma delas, e façamos compreender bem a ação fluídica nas manifestações produzidas pelos Espíritos desencarnados, conforme o tipo de fluido que eles encontram no encarnado.

Na primeira categoria, a da mediunidade espiritual, o Espírito age sobre o encarnado inteiramente por seus fluidos espirituais, projetados sobre o fluido unicamente espiritual do encarnado; assim, através da intuição, seu pensamento atinge o pensamento do encarnado, que por um vislumbre, compreendeu tudo o que o Espírito queria dizê-lo.

Na audição interior, o Espírito explicita ainda mais seu pensamento; no lugar de mostrar apenas o quadro [geral] deixando o encarnado [a tarefa de] explicá-lo, ele mesmo tem o trabalho de fazê-lo em detalhes. O médium auditivo interior, que é ao mesmo tempo intuitivo, pode fazer a diferenciação entre essas duas maneiras de ser influenciado. Resumindo: Na intuição sozinha, o encarnado explica a si mesmo o que seu pensamento compreendeu do pensamento do Espírito. Na audição interior, o encarnado aceita e compreende a expressão e a explicação dada pelo próprio Espírito.

Na semi-audição, o encarnado é tomado pelo pensamento do Espírito, explica-o a si mesmo, mas espera a explicação positiva do Espírito; o que acontece, geralmente, nos ditados. A intuição prévia facilita a compreensão das explicações do Espírito que dita.

Passemos à segunda categoria, a da mediunidade semi-corporal. No efeito fluídico, o Espírito influenciou previamente o encarnado pela intuição, mas necessita, para fazer essa intuição ser compreendida, colocá-la em ação através dos fluidos materiais humanos, e para tal ele se serve daquelas faculdades com a qual o fluido pode melhor se harmonizar.

O Espírito humano necessita, para compreender, ver a representação de sua ideia, pois, sem essa representação sensível, ele acredita em uma divagação da imaginação, quando o que foi anunciado está fora das ideias adquiridas; além disso, essa mediunidade semi-corporal tem sua utilidade e razão de ser. Mas os médiuns que estão nesta categoria podem facilmente tornar-se médiuns unicamente espirituais, pois a dupla ação do Espírito sobre os fluidos do médium o é apenas para fazer os estudantes e observadores adquirirem a convicção que existe outra coisa além da vontade daquele que se diz médium. Podeis tomar conhecimento dessa possibilidade na mediunidade psicográfica, que é mais comum; o médium espera o impulso, e quando o sente, começa a escrever em caracteres que não são seus, mas que logo depois volta a si completamente; isso demonstra que o Espírito /3/ ditador recebeu a sentença de agir duplamente no começo da comunicação, mas que à medida que penetrou o encarnado com o fluido de seu pensamento, deixou de lado o efeito mecânico para ocupar-se apenas do assunto espiritual do qual ele trata. Poderíamos fazer a mesma observação sobre os médiuns audientes exteriores, que começam por ouvir os sentidos da audição e depois não podem mais especificar de onde lhes chega o som que, de exterior, tornou-se interior; assim, para os falantes que, inicialmente influenciado no sentido material da palavra, também terminam por falar por si próprios, e apenas exprimem o pensamento que se ilumina em si; mas, sendo essas mediunidades mais raras que as psicográficas, é mais difícil fazer observações.

Essas duas primeiras categorias são o efeito dos fluidos unicamente espirituais, ou misturados; mas, na 3ª categoria, a da mediunidade passiva onde os fluidos corporais são os únicos empregados, os efeitos são totalmente físicos, e não necessitam das faculdades cerebrais porque o Espírito do desencarnado age apenas através de seu fluido perispiritual puramente material sobre aquele do encarnado que ele influencia. Vemos nessa mediunidade que o encarnado muitas vezes não tem consciência daquilo que ele faz no momento em que a ação é produzida, enquanto na mediunidade semi-corporal o encarnado é apresentado àquilo que ele vai fazer.

A mediunidade passiva corporal é aquela que se encontra com mais frequência nas pessoas pouco instruídas ou pouco desmaterializadas, e a compreendemos como a influência da matéria sobre os fluidos.

Eu já disse que a melhoria moral e o progresso intelectual determinam um refinamento e uma eterização nos fluidos humanos; ora, um encarnado cujos fluidos são mais depurados, mais sutis, emprestará menos força a um Espírito interior, cujos fluidos são materiais, que um outro encarnado cujas sensações fluídicas estão em seu nível, já que para produzir os efeitos mediúnicos, é necessária a similaridades dos fluidos.

Já demonstrei que o Espírito desencarnado age na mediunidade através dos fluidos espirituais, e, por analogia a esses fluidos, com aqueles do encarnado que ele influencia.

Um espírito material, tendo os fluidos perispirituais materiais dominantes, apenas terá facilidade para produzir efeitos mediúnicos materiais, e não poderá se elevar muito alto nas manifestações espirituais se, por uma espécie de avanço intelectual e sensitivo, ele se corresponder com um médium que tenha uma faculdade física anexada a uma faculdade semi-corporal. Aqui, ressaltarei que a mediunidade não tem distinções bem demarcadas, as fazemos através do estudo, mas é raro que um encarnado não tenha em si várias faculdades reunidas, porém em diferentes graus de intensidade; ocupamo-nos nós mesmos, em nossos estudos, dos que apresentam um lado saliente bem específico; o estudo aprofundado dos detalhes /4/ fará, em seguida, ver as alianças das faculdades diversas em um mesmo encarnado, alianças que o colocam em contato com diversas influências fluídicas.

Mas voltemos à nossa explicação sobre o efeito mediúnico material, produzida pela união dos fluidos idênticos no espírito e no encarnado. Observareis que o Espírito sempre escolhe seu médium de acordo com a natureza de seus fluidos, pois, agindo sobre os fluidos e pela união de seus próprios com os do médium, lhe é necessário um médium semelhante a ele fluidicamente. Portanto, há afinidade de materialidade e de adiantamento entre os médiuns e seus Espíritos. Faço, no entanto, uma ressalva para os casos de obsessão: aqui estou falando da mediunidade simples, que se exerce em condições naturais.

Estando estabelecida a similaridade dos fluidos, o Espírito age através deles e produz, como eu disse, efeitos mediúnicos corporais, uma vez que ele age sobre o sistema corporal do encarnado que lhe serve de médium.

Eu termino esse estudo afirmando que sempre há identidade fluídica entre o Espírito e seu médium, e que as anomalias que encontramos em médiuns ignorantes que produzem manifestações fora de sua alçada, ou de médiuns instruídos produzindo apenas aquelas inferiores à sua capacidade, são o resultado de uma combinação fluídica composta, que precisa ser estudada. Uma vez que esse estudo abre uma nova via na ciência fluídica, terminaremos aqui esta instrução, nos reservando o direito de continuá-la quando tivermos estudado a ação dos fluidos sensitivos na mediunidade.


Contextualização

Vejamos agora o que podemos extrair desse documento. Primeiramente, não temos a assinatura do Espírito comunicante; isso acontecia com frequência, pois a espiritualidade preza essencialmente pela instrução e não pela identidade dos instrutores.

Como o tema envolve mediunidade, normalmente lembramos de três importantes entidades espirituais que muito contribuíram com a obra kardequiana especialmente no tocante a esse assunto: Erasto, são Luís e Sócrates — conforme lemos em O Livro dos Médiuns. Pelos registros que temos disponíveis, o Espírito de Erasto só se comunicou com Kardec através do médium Alis d'Ambel, que era uma espécie de "afilhado", de modo que não é o caso aqui (logo adiante falaremos da médium que recebeu esta mensagem); já São Luís, quando não era evocado, costumava se identificar e assinar as comunicações; quanto a Sócrates, sabemos que ele se manifestou pela mediunidade do Sr. Bertrand, mas isso não implica numa exclusividade. Desta forma, não temos nenhuma pista clara da autoria deste ditado.


A médium que recebeu esta comunicação está designada no manuscrito pelo nome Senhorita Chedeaux, de quem não temos quase nada de dados. Nosso confrade Carlos Seth Bastos, o Sir CSI do Espiritismo, nos informou de suas suposições a respeito da moça: é muito provável que seja a "médium Srta. A. C". que aparece na Revista Espírita de abril de 1864 (Veja aqui), denominada como a medianeira da comunicação que aparece na seção 'Instruções do Espíritos', sobre o tema "Progressão do globo terrestre". As iniciais A. C. podem então corresponder ao nome Auget Chedeaux.

Na mesma revista citada, agora na edição de fevereiro daquele 1864, encontramos outra dissertação espiritual recebida pela Srta. A. C. durante uma sessão da Sociedade de Paris, indicando então que ela era membro da Sociedade Parisiense de Estudos Espíritas - SPEE (o centro espírita fundado por Allan Kardec), portanto, alguém bem iniciada no Espiritismo e da confiança do codificador espírita. Nesta ocasião, ela recebeu a comunicação intitulada 'Estudos sobre a reencarnação', assinada por "Um Espírito protetor da médium". Sobre esta dissertação, escreveu o pioneiro Espírita:

"Esta comunicação não traz outra assinatura, o que prova que não é necessário ter tido um nome célebre na Terra para ditar boas coisas. É notável a analogia existente entre a comunicação de Sens, transcrita mais acima, e a primeira parte desta. Sem dúvida esta última é mais desenvolvida, mas a ideia fundamental sobre a necessidade da encarnação é a mesma. Citamos ambas para mostrar que os grandes princípios da doutrina são ensinados em toda parte e que é assim que se constituirá e se consolidará a unidade do Espiritismo."
Allan Kardec, Revista Espírita - fev., 1864

Voltaremos a encontrar a médium com as mesmas iniciais na revista de dezembro, na sessão comemorativa anual da SPEE, a nona mensagem publicada na sequência das comunicações festivas, cuja assinatura é "Um Espírito" e começa assim: 

"Não podendo o meu médium prestar o seu auxílio a todos os Espíritos, venho em lugar de um Espírito que talvez tivesse desejado comunicar-se. Nesta reunião especialmente dedicada aos ausentes, quero vos dar alguns conselhos sobre a maneira de proceder para obter respostas realmente emanadas dos Espíritos chamados."

E logo adianta que "Há aqui muitos médiuns e muitos Espíritos desejosos de se comunicarem. Contudo, poucos poderão fazê-lo, porque não terão tido tempo de estabelecer a comunicação fluídica com eles". Tudo sugere então que, por se tratar de uma jovem (portanto, provavelmente com pouca experiência mediúnica), talvez com dificuldades de se conectar com outros Espíritos, a senhorita Chedeaux só tenha tido contato mediúnico com seu guia espiritual — nesse caso, supostamente o autor da comunicação em destaque aqui.


Falando da comunicação destacada, temos um tratado sobre os tipos de fluidos envolventes no intercâmbio mediúnico, propondo uma classificação com "fluidos corporais humanos" e "fluidos espirituais humanos", além de três categorias de mediunidade: "mediunidade puramente espiritual", "mediunidade semi-corporal" e "mediunidade passiva" ou "corporal completa".

Essa classificação faz sentido e até parece bem didática; porém, é interessante anotarmos que esta mensagem não foi publicada por Kardec, nem essa classificação aparece nas obras kardequianas. Naquela altura, 1864, o nosso confrade pioneiro já havia publicado O Livro dos Médiuns, o guia espírita para a mediunidade, originalmente de 1861 e imediatamente revisada, sendo a sua 2ª edição (1862) estabelecida como o texto final. A admissão dessa nova classificação implicaria então na necessidade de reeditar aquela obra, mas o codificador tinha outras publicações a compor, com mais urgência que novas revisões de obras já consolidadas. Noutra hipótese, é possível que ele não tenha se simpatizado com essa nova distribuição de classes de fluidos e mediunidade, pois do contrário ele a teria pelo menos incluído em forma de artigo da sua revista.

Esta comunicação pode então nos servir de exemplo para compreendermos quão volumosa e profunda foi a base de dados (basicamente mensagens espirituais) para a composição da Doutrina Espírita, onde nem tudo pôde ser aproveitado ou mesmo aceito como positiva. Muitas das comunicações foram prontamente rejeitadas e outras tantas, ainda que consideradas perfeitamente coerentes com a concordância universal do ensino dos Espíritos, não tiveram ensejo de serem desenvolvidas por Kardec simplesmente por falta de tempo e pela necessidade de priorizar isto ou aquilo num mar de conteúdos extraordinários.

Não por menos nós consideramos importantíssimo estudar esse material que ora nos está sendo disponibilizado graças a boa vontade de tanta gente envolvida nesse maravilhoso projeto.

Confira a publicação original desta pasta de correspondência da SPEE no portal do Projeto Allan Kardec.

Veja as demais postagens que fizemos contextualizando os documentos disponibilizados pelo Projeto Allan Kardec:
E, é claro, visite também o portal online do Projeto Allan Kardec da UFJF-MG.

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